De fils en aiguilles, l'histoire du costume créole

Robe créole
Les costumes créoles viennent d'une longue histoire, mélanges divers venus des Indes, d'Afrique, d'Europe et d'Asie, le costume créole est le parfait exemple du métissage économique, social et culturel de la Guadeloupe!
Les femmes blanches épouses des colons, imposèrent à leurs esclaves des vêtements qui cachaient leur sensualité naturelle de femmes noires, (les esclaves arrivaient nus par le bateau négrier, pour éviter la vermine, les femmes portaient juste un cache sexe, elles restaient les seins nus). Les premiers vêtements connus arrivés jusqu'à nous, étaient la "chemise 3 trous", dénommée ainsi par la simplicité extrême du vêtement, un pour la tête, deux pour les bras. Ensuite la robe "golfe", robe très simple également à manches longues ou mi longue en coton blanc ou à carreaux!
Nous n'avons pas trouvé de dessins ou des gravures représentant ces deux robes.
Les spécialistes nous dirigent ensuite vers des robes plus sophistiquées. La robe créole ou "rob di chan'm, (robe de chambre), ample, pour cacher tout le corps, aux manches longues, copie conforme de la robe de chambre de la maitresse!
Les jeunes filles portait un "ti kolè", une robe à petit col terminé par un plissé, que la jeune fille abandonnait une fois devenue femme!
Devenue femme, elles portaient la "Gwan rob", la grande robe, dite taille fine, portée encore de nos jours, lors de certaines cérémonies.
les femmes esclaves n'avaient pas le droit de porter de la dentelle, de la soie. Il appartenait aux maîtres de donner chaque année deux tenues à leurs esclaves. Celles ci avaient la possibilité également de confectionner des vêtements, grâce à l'argent gagné avec la vente de leurs produits du jardin. Les femmes esclaves, s'habillaient avec recherche et élégance, pour copier leur maitresse, en abandonnant le corset au 19éme siècle!
Les femmes blanches épouses des colons, imposèrent à leurs esclaves des vêtements qui cachaient leur sensualité naturelle de femmes noires, (les esclaves arrivaient nus par le bateau négrier, pour éviter la vermine, les femmes portaient juste un cache sexe, elles restaient les seins nus). Les premiers vêtements connus arrivés jusqu'à nous, étaient la "chemise 3 trous", dénommée ainsi par la simplicité extrême du vêtement, un pour la tête, deux pour les bras. Ensuite la robe "golfe", robe très simple également à manches longues ou mi longue en coton blanc ou à carreaux!
Nous n'avons pas trouvé de dessins ou des gravures représentant ces deux robes.
Les spécialistes nous dirigent ensuite vers des robes plus sophistiquées. La robe créole ou "rob di chan'm, (robe de chambre), ample, pour cacher tout le corps, aux manches longues, copie conforme de la robe de chambre de la maitresse!
Les jeunes filles portait un "ti kolè", une robe à petit col terminé par un plissé, que la jeune fille abandonnait une fois devenue femme!
Devenue femme, elles portaient la "Gwan rob", la grande robe, dite taille fine, portée encore de nos jours, lors de certaines cérémonies.
les femmes esclaves n'avaient pas le droit de porter de la dentelle, de la soie. Il appartenait aux maîtres de donner chaque année deux tenues à leurs esclaves. Celles ci avaient la possibilité également de confectionner des vêtements, grâce à l'argent gagné avec la vente de leurs produits du jardin. Les femmes esclaves, s'habillaient avec recherche et élégance, pour copier leur maitresse, en abandonnant le corset au 19éme siècle!

Coiffe créole
Les coiffes créoles
La coiffe est toujours portée par nos aînées, ce qui est un reflet des circonstances de la vie, des différents moments et de la richesse personnelle!
Les chapeaux étaient interdits aux affranchies. Le port du foulard était une terrible humiliation pour les femmes noires. Elles adoptèrent rapidement le madras, en s'en faisant un carré de tissus noué autour des cheveux. Plus tard la coiffe devint un symbole, un langage, une fonction, un signal, grâce à leur façon de nouer leur coiffe. Les hommes étaient capable de déchiffrer immédiatement les messages codés des femmes par le nombre de pointes élevées sur la coiffe, signifiant, mariée, célibataire, amoureuse ou tout simplement provocatrice!
Les chapeaux étaient interdits aux affranchies. Le port du foulard était une terrible humiliation pour les femmes noires. Elles adoptèrent rapidement le madras, en s'en faisant un carré de tissus noué autour des cheveux. Plus tard la coiffe devint un symbole, un langage, une fonction, un signal, grâce à leur façon de nouer leur coiffe. Les hommes étaient capable de déchiffrer immédiatement les messages codés des femmes par le nombre de pointes élevées sur la coiffe, signifiant, mariée, célibataire, amoureuse ou tout simplement provocatrice!